En mars dernier nous vous présentions dans un article de ce blog la succession de calamités qui une fois de plus s'abbattaient sur Madagascar.
La plus terrible en 2015 fut le cyclone Chedza (avec plus d'une centaine de morts, 180 000 sinistrés, 42 000 personnes déplacées, 4200 maisons détruites, des récoltes de riz et de maïs anéanties...). Antsirabe n'était pas épargné avec des pluies diluviennes pendant 5 jours de janvier.
Une des récoltantes de la première heure à la ferme de production de spiruline Fanantenana, Marie-Angeline, ne dévait la vie qu'à son travail à la ferme le jour où sa maison a été emportée, de même ses trois enfants à l'école échappèrent à l'ensevelissement.
C'est Christian, dont le dévouement et l'engagement explaire de jeune malgache ont tant fait pour la réalisation de la ferme Fanantenana exploitée par les Filles du Coeur de Marie, qui a attiré notre attention sur la situation de Marie-Angeline et de ses trois enfants, Mario (7ans), Angelo (13 ans) et Santatra (l'aïnée, 16 ans). Maison engloutie par le déluge qui s'est abattu sur Antsirabe. Tous quatre sont alors hébergés dans des conditions plus que précaires chez des parents partageant généreusement leur propre misère.
La générosité d'un de nos membres, Jean-François, et de ses collègues de la direction de l'immobilier d'EDF, a permis de reconstruire une maison pour accueillir Marie-Angeline et ses enfants. C'est cette histoire de l'espoir et du sourire redonnés à toute une famille que raconte en images le diaporama ci-dessous.
Bien sûr ce n'est qu'une infime étoile d'espoir qui brille désormais là-bas, si peu par rapport à l'étendue immense des besoins, mais cette étoile est bien réelle, et la générosité de quelques uns devenue actes concrets a permis de changer quatre destinées. Alors de la part de Marie-Angeline et ses enfants, le meilleur mot de conclusion est celui que nous écrivait Christian : "Le bonheur d’Angéline et de ses enfants s’est traduit par des larmes de joie lors de la remise des clés. On voit à ce moment-là, malgré le silence habituel d’Angéline, à quel point elle et sa famille ont dû souffrir ces neuf derniers mois.
Elle m’a demandé de passer ses remerciements les plus sincères à vous et à vos collègues, ainsi qu’à vos familles. En tout cas, je ne peux que vous remercier de ce geste très généreux et extraordinaire qu’on ne rencontre presque jamais au cours de sa vie. Passez nos remerciements à tous vos collègues et amis qui ont participé."