Quelques clés pour comprendre le contexte malgache et son histoire depuis l'indépendance ? (été 2015)
Madagascar, une histoire mouvementée, une histoire politique qui ne cesse de susciter la désolation devant tous ces rendez-vous manqués avec le développement, dans un pays dont chaque observateur ne manque jamais de rappeler qu'il a tant d'atouts.
Un de nos adhérents nous a signalé cette étude récemment parue (avril 2015). Une petite douzaine de pages qui nous sont apparues présenter un excellent panorama de la société et de l'histoire récente de Madagascar. Travail de réflexion mené dans le cadre d'une fondation politiquement engagée (plutôt un "think tank", un de ces groupes de réflexion qui sont autant de lieux de débats et d'influence) il nous est cependant apparu que ce texte était une très bonne synthèse, objective et très claire de la situation malgache. Une bonne lecture pour tous ceux qui, au-delà de la générosité qu'ils expriment dans leur soutien à Esperanza Joie des Enfants, essaient de comprendre le contexte et la réalité malgache.
Bonne lecture.
Correctifs : malgré la qualité de ce panorama deux erreurs (dont une plutôt une faute de frappe),
- page 11, avant-dernier paragraphe, il est écrit 2003 pour mentionner la date du
coup d'Etat qui a renversé Marc Ravalomanana, il faut lire 2009.
- page 11, 5ème paragraphe, il est indiqué un taux d'encadrement de 1 général pour 30 soldats. En fait le ratio, est semble-t-il de 150 généraux pour
environ 22.000 hommes (y compris la Gendarmerie) donc plutôt de 1 général pour 145 militaires. Il faut cependant préciser qu'une partie de ces "généraux" est sans le moindre commandement opérationnel et que le chiffre paraît inclure également les retraités. Il n'en reste pas moins que selon les observateurs, pour un pays qui est sans véritable enjeu frontalier et sans "ennemi", mais qui en revanche a des finances publiques dans une situation catastrophique, l'effectif des forces armées est important et l'encadrement en officiers supérieurs et généraux totalement hors normes... Un héritage peut-être de la période Ratsiraka qui avait fait des armées le fer de lance de la "révolution malgache" ?
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